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Page:Pierre de Coubertin - Amélioration Developpement, 1915.djvu/34

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République, des ministres, des autorités académiques, des fédérations gymniques et sportives consiste à créer de beaux challenges disputables annuellement les uns entre les universités françaises, les autres entre les diverses Facultés d’une même université. Ces rencontres seront bonnes à tous les points de vue. Elles serviront utilement l’hygiène et la morale ; elles développeront l’esprit de corps et le sentiment de la solidarité. C’est ce qu’avait compris le roi Albert lorsqu’il y a deux ans, il dotait précisément de riches challenges, les universités belges.

Sans vouloir empiéter sur l’indépendance de nos étudiants, ils me permettront d’exprimer le vœu qu’avec l’appui de la Fédération nationale d’Escrime, ils s’efforcent à développer considérablement parmi eux un sport dans lequel nous avons exercé une primauté jusqu’ici reconnue. Si l’escrime présente pour l’adolescent certains inconvénients, elle apparaît chez nous, comme le sport par excellence de l’étudiant.