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Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1900.djvu/117

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tant, qu’en plus des galeries et des pavillons nationaux, il y avait encore d’autres pavillons également nationaux, où s’abritaient des expositions spéciales, la marine marchande, par exemple : tout cela formant un ensemble dont le désordre, pour être gracieux, n’en était pas moins regrettable.

Il semble que la classification à laquelle donne lieu une Exposition universelle, c’est-à-dire la division anticipée des produits en classes et en groupes, ne puisse satisfaire à la fois l’exposant et le public. Reste à savoir s’il faut écouter les suggestions de l’exposant — ce qu’on a fait jusqu’à présent — ou prévoir les désirs du public, ce qui donnerait sans doute de meilleurs résultats. Les personnes qui s’intéressent au sport, et elles sont nombreuses aujourd’hui, auraient sans doute aimé à trouver réunis les instruments et appareils qui servent aux exercices physiques, armes, patins, bateaux de plaisance, bicyclettes, engins de toutes sortes que l’industrie moderne a multipliés et perfectionnés copieusement : remarquons, en passant, qu’une telle exposition n’eut été nulle part plus à sa place qu’en 1900, le mouvement de renaissance sportive appartenant tout entier au