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Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1900.djvu/128

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la chronique

modifier ; il y a là un inévitable travail de Pénélope. Une autre occasion de dépenses, plus faciles à limiter, provient du personnel et des traitements. Les commissaires de l’Exposition de 1900 ont marqué, par leurs actes, leur volonté réfléchie et raisonnée d’associer le plus de monde possible à la grande entreprise qu’ils préparaient. La pensée était louable en tant qu’il s’agissait de grouper des concours gratuits : ceux-ci n’ont point fait défaut et d’innombrables comités ont collaboré à l’admission et à l’installation des produits, ainsi qu’à l’organisation des galeries rétrospectives et des congrès. Mais, en dehors de cela, les emplois rétribués ont atteint un chiffre très élevé et probablement de beaucoup supérieur à ce qui eût été indispensable à la bonne marche des choses. Il semble même qu’en certains cas, le nombre des fonctionnaires et employés ait apporté quelque entrave au fonctionnement de l’énorme machine.

L’administration supérieure de 1889, était en somme entre les mains d’un triumvirat composé de MM. Alphand, Berger et Grison : celle de Chicago appartint à un Conseil ; en 1900, M. Alfred Picard fut premier consul ; entre ces formes