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Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1900.djvu/17

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XIII

gratuite, en vue de laquelle l’œuvre est fondée. Nous ferons en sorte que la Chronique, à l’avenir, parvienne à destination en Décembre. Quelle que soit la diligence des éditeurs, il s’écoulera, entre l’heure où le manuscrit leur sera livré et celle où le volume sortira de leurs mains, un temps assez long pour que des événements imprévus surgissent, qui modifieront peut-être nos jugements ou créeront une situation nouvelle. Cet inconvénient est inhérent à toute espèce de chronique et ceux qui la rédigent ne sauraient en être rendus responsables.

L’envoi du volume ne crée d’autre charge pour le destinataire que d’en prendre soin et de le placer dans la bibliothèque à laquelle il est offert, à portée des lecteurs, parmi les ouvrages d’actualité. De plus — le don du premier volume — 1900 — constitue un engagement pour les années suivantes : nos listes iront s’allongeant toujours ; aucun nom n’en saurait être retranché. Elles ont été dressées très soigneusement avec l’aide du Bureau d’Éducation de Washington et des publications du Dr Karl Trübner, de Strasbourg. Il est inutile d’expliquer la façon dont est constitué le budget de la Chronique de France, mais je tiens à établir que sur ce point, comme sur tous les autres, notre indépendance demeure entière. Rien ne pourra nous décider à en aliéner la plus petite parcelle.