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jour. C’est à la fin de 1899 seulement qu’a été publié le rapport de 1898. On peut résumer ce document en disant que la situation, normale au point de vue des mariages, reste très médiocre au point de vue de la natalité et de la mortalité. De 1879 à 1888, l’excédent des naissances sur les décès avait été en moyenne de plus de 2 pour 1000 habitants, la période décennale suivante (1889-1898), ne donna plus que 0,74 pour 1000 en sorte qu’en dix ans, la population n’augmenta que de 281.403 unités. Pendant cette période, il s’est rencontré quatre années où le nombre des décès a dépassé le nombre des naissances, l’excédent variant entre 10.000 et 38.000. Depuis 1895, la situation s’est améliorée. 1896 a donné un excédent de 93.700 naissances, provenant à la fois de la diminution des décès et de l’augmentation des naissances. En 1897, l’excédent fut de 108.088. Les naissances pourtant avaient diminué de 6.479 unités et l’excédent était dû à une forte diminution du chiffre des décès. En 1898, nouvelle diminution des naissances, montant à 15.174 et on sait que 1900 apportera le même résultat. Le chiffre des naissances de 1898, est donc inférieur de 15.174 à 1897, de 21.653 à 1896, et ne dépas-