1897, c’est-à-dire à un chiffre qui n’avait pas été atteint depuis plus de 20 ans ; mais elles sont accompagnées de moins nombreuses violences, de moins fréquents attentats contre la vie humaine. Le total des assassinats, meurtres, empoisonnements est, en effet, descendu en dix ans de 451 en 1887 à 371 en 1897. Sur les 3.453 individus accusés de crimes et jugés en 1897, il y a eu 480 femmes seulement. Enfin, les poursuites correctionnelles sont descendues, par degrés, de 206.326 en 1894 à 188.761 en 1897. Par contre, les suicides ont augmenté ; ils sont au nombre de 9.356.
L’année 1900 a été marquée par une brusque incursion dans le domaine pratique, de certaines idées, demeurées jusque-là sur le terrain de la spéculation. De ce nombre sont le Féminisme et l’Arbitrage, c’est-à-dire la théorie de l’émancipation complète de la femme et celle de la solution pacifique des conflits internationaux. Ailleurs, ces théories avaient déjà fait du chemin, mais les Français s’y montraient rebelles, les chansonnant à tout propos