Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1900.djvu/292

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lettres de Crédit avec Salons de lecture et de correspondance, cabine téléphonique, boite postale, etc., non seulement le Comptoir se charge de la correspondance de ses clients mais il reçoit pour eux et leur fait parvenir les paquets postaux.

Outre la perfection de son outillage, le Comptoir national d’Escompte de Paris a donc pour lui sa très grande et très rapide prospérité. En dix ans, alors qu’il ne disposait à ses débuts que de 20 millions versés, de 25 millions de dépôts, d’un seul siège à Paris, de 3 agences en province et de 13 agences hors de France, il a pu atteindre un capital de 150 millions et le chiffre de 128 sièges divers. Les bénéfices ont passé de 2.924.000 francs en 1890 à 4.025.000 francs en 1894 et à 6.013.000 francs en 1899. Le dividende régulièrement distribué entre 1893 et 1897 a été de 25 francs ; celui de 1898 a été porté à 26 francs 25 et celui de 1899 à 27 francs 50.

Le Conseil d’Administration du Comptoir est composé de huit à quinze membres nommés pour six ans et devant être propriétaires de 50 actions chacun. Le Conseil compte actuellement onze membres présidés par M. Denormandie, ancien gouverneur de la Banque de France. Le Directeur général de l’établissement, est M. Alexis Rostand, officier de la Légion d’Honneur. L’Assemblée générale, composée de tous les actionnaires possesseurs d’au moins dix actions, se réunit une fois par an. Elle peut être convoquée extraordinairement s’il y a lieu.