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Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1900.djvu/96

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la chronique

qu’aux plus dangereusement sévères, il fixa dans une Note mémorable, les points qui, selon lui, devaient retenir l’attention des puissances et préserver l’avenir en réparant le passé. Quand bien même des événements inattendus viendraient aggraver la situation et forcer les chancelleries à s’écarter provisoirement du programme ainsi tracé, c’est à ce programme qu’il faudrait revenir si l’on veut dompter la Chine sans la détruire.

Le succès diplomatique de M. Delcassé a donc été considérable ; mais de tels succès ne sont pas de ceux que préfère l’opinion publique ; elle en est instruite mais elle ne les apprécie pas à leur juste valeur et ne se rend compte souvent que longtemps après, du bénéfice retiré. Il lui reste le regret de n’avoir pas vu un représentant de l’armée Française chevaucher sur la terre chinoise, à la tête des troupes internationales.

L’Europe et l’Exposition.

Si du moins, l’Exposition lui avait apporté la consolation totale sous la forme d’un hommage unanime du monde civilisé, représenté par ses chefs les plus qualifiés ! Cet hommage, la France