sonnel agricole nécessaire pour les colonies, les analyses des terres, engrais, produits coloniaux, enfin les renseignements concernant les industries agricoles, l’élevage, les forêts, etc…
Nous ne pouvons mentionner ici les nombreuses publications qui sont consacrées chaque année à la France coloniale. Il faut citer pourtant le compte rendu du congrès international de sociologie coloniale qui s’est tenu pour la première fois, l’an passé, à l’occasion de l’Exposition universelle. Il vient d’être publié et mérite qu’on s’y arrête. Tout l’esprit de cette grande manifestation se résume en quelques vœux de la plus haute importance émis par le congrès. En souhaitant « que la politique coloniale tende au maintien des organismes administratifs indigènes » et qu’on laisse aux populations indigènes « le bénéfice de leurs coutumes » de leurs lois et de leurs juridictions, le congrès a donné le coup de grâce à ces théories de l’égalité des races et du progrès absolu, niaisement répandues par la Révolution et coupables de tant d’erreurs et de fautes.