établies tous les 500 mètres, 4 sont aériennes, les dépenses s’élèveront à 27.500.000 francs.
Le Métropolitain ne comporte pas de locomotives ; il y a des voitures automotrices en tête des trains, suivies de voitures d’attelage. La vitesse maxima est de 36 kilomètres ; en fait, elle varie entre 25 et 30. À la portée du mécanicien se trouve un frein à air comprimé ; de plus, chaque voiture est munie d’un frein à main et d’un frein électrique. Le courant provient d’une usine spéciale située sur le quai de la Râpée. L’architecture du métropolitain a rallié tous les suffrages ; les détails en sont parfaits, l’aspect agréable ; la propreté est rendue facile par le caractère pratique des constructions ; le Métropolitain n’a qu’un défaut, mais capital ; il est établi dans de beaucoup trop petites proportions. Avant peu l’encombrement en sera néfaste et dangereux ; le voyageur s’aperçoit déjà que les escaliers sont trop étroits, que les quais n’ont pas un développement suffisant, que les voitures contiennent trop peu de places… tous inconvénients définitifs, car on ne pourra ni agrandir les quais et les escaliers, ni surcharger les trains, ni les multiplier indéfiniment. Les constructeurs sont, paraît-il, étonnés. Leur école sera précieuse pour