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Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1901.djvu/247

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dominicain a laissés derrière lui. Le livre qui devait le mieux le refléter, c’est celui auquel il n’avait jamais songé, celui qu’ont formé les billets hâtifs, les fragments de lettres, les conseils rapides envoyés de tous les points de l’horizon et parmi lesquels s’expriment sans cesse, comme pour un ralliement, l’âpre joie de la bataille livrée et l’espoir viril de la bataille prochaine.

Promenades archéologiques.

M. Ch. Diehl s’est signalé depuis longtemps pour sa façon artistique de traiter l’archéologie. Au premier abord, le public crut à de la vulgarisation et ce mot-là est excessivement mal porté auprès des gens à demi-instruits. Ils ne savent pas que pour bien vulgariser, il faut être très savant ; ils s’imaginent donc que la science ainsi préparée est de la science à l’eau, bonne à abreuver un vulgum pecus dont ils ne font point partie. Mais l’archéologie de M. Diehl est d’une espèce particulière et si tout le monde peut la lire et la comprendre, il faut pourtant des connaissances préalables, un esprit cultivé, un jugement déjà exercé