succession, il est vrai ; mais c’est précisément pour remplacer le paiement des droits de succession qu’a été établi l’impôt spécial connu sous le nom de « Droit d’accroissement ». Depuis la mise en vigueur de cet impôt (1895), il a rapporté au Trésor la somme de 4.603.691 francs : il reste dû 7.300.000 francs pour lesquels des délais ont été accordés aux 145 congrégations qui se sont engagées à se libérer par à-comptes. Voici, par exemple, une congrégation utile entre toutes : les Frères de Saint-Jean-de-Dieu ; elle soigne plus de 3.000 malades, dont 2.000 indigents, aliénés, vieillards et enfants infirmes. Depuis 12 ans, elle a versé au Trésor près de 400.000 francs. Tout cela n’est pas de la main-morte.
Il y a encore une source de richesse dont il convient de parler. Les congrégations sont inscrites à la taxe des patentes. Au 1er janvier 1900, elles payaient de ce chef, la somme de 623.000 francs ; les quatre-cinquièmes de ce total revenaient aux congrégations de femmes qui possèdent de petits ateliers où se fabriquent des cierges, des chapelets, des fleurs artificielles, de la passementerie, voire même du pain d’épice et du chocolat. Sont encore taxés les établissements de retraite (239), de santé