En admettant la nécessité péremptoire de régler sans plus attendre la question des associations et des congrégations, on pouvait s’y prendre de deux manières. On pouvait établir une législation plus ou moins sévère, mais pour l’avenir seulement, et destinée à arrêter ou à ralentir l’essor congréganiste et l’accroissement des biens dits de mainmorte. D’autre part, on pouvait négocier un concordat avec le Saint-Siège. Cette idée de concordat, mise en avant par un prélat connu pour son libéralisme, Mgr Fuzet, archevêque de Rouen, paraît avoir séduit le Souverain-Pontife ; car dans la lettre mentionnée ci-dessus, il y fit une allusion sympathique, indiquant qu’il eut été tout disposé à entrer en pourparlers avec le gouvernement Français. Le fait que loin de chercher en cette affaire les solutions naturelles, apaisantes et pratiques, on ait eu recours à tous les procédés susceptibles de passionner le débat et de donner à certains appétits une bruyante satisfaction est une preuve trop claire que l’intérêt politique a constamment pris le dessus sur l’intérêt moral et éco-