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la chronique

de Sécession détermine l’adhésion des États-Unis ; la France continue de demeurer rebelle. Les désastres de 1870 y provoquent l’institution de nombreuses sociétés de gymnastique et d’instruction militaire, mais ni les classes dirigeantes, ni les milieux pédagogiques, n’en sont influencés. C’est vers 1887, seulement, que des initiatives successives auront raison de plus de cent cinquante ans d’apathie sportive. Nous n’avons pas la prétention de dresser un historique détaillé ou de fournir une statistique précise des fondations qui en ont résulté, mais seulement d’esquisser le caractère que revêt, dans la France actuelle, chaque forme d’exercice.

La Gymnastique.

Il n’y a pas, à proprement parler, de « gymnastique Française ». On a donné ce nom à un système hybride où l’influence Allemande a, d’abord, dominé avec les exercices de force, où l’influence Suédoise s’est ensuite infiltrée avec les exercices d’assouplissement. Après avoir multiplié les engins, on a cherché à en proscrire l’usage. La