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la chronique

duira par beaucoup de temps perdu. À l’heure où, plus que jamais, il faut à toute grande puissance des colonies, des bateaux, des comptoirs, des chemins de fer, des usines, des écoles, la France se croit appelée à pourvoir d’idées morales nouvelles un monde qui n’en a cure. Nous avons rappelé l’an passé combien l’esprit Français est enclin à ce genre d’illusions ; il n’en reste pas moins que c’est la proclamation imprudente d’un péril national dont l’apparence seule existait, qui en aura été, cette fois, la cause occasionnelle.