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Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1903.djvu/149

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de france

sa succession put être reprise par son prédécesseur. M. Revoil en somme mettait en pratique le plan conçu et tracé par M. Jonnart dont la haute intelligence et la noblesse de sentiments s’accordent avec une extrême connaissance des choses algériennes.

Choses de Tunisie.

Unie à la France depuis vingt-deux ans seulement, la Tunisie nous est déjà plus familière que l’Algérie possédée depuis plus de 70 ans. Son succès rapide et indiscutable[1] est aussi plus flatteur pour notre amour-propre. Des finances restaurées et prospères, 70 millions dépensés en travaux publics, le réseau des chemins de fer porté de 260 à 933 et bientôt à 1357 kilomètres, 1850 kilomètres de routes, 3147 de télégraphes, quatre grands ports construits, le commerce passant de 47 à 104

  1. Ce n’est pas qu’il ne soit encore discuté mais seulement par les ignorants ; à cet égard le rapport présenté à la Chambre en 1903 par un obscur député, M. Puech, demeurera comme un monument d’incompétence.