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la chronique

4.500 ; leur établissement, à eux, est ancien mais il est intéressant de noter que, de 1750 à 1856, ils furent remplacés par des moines italiens. Les Capucins à Mardin, les Carmes à Bagdad ont aussi de nombreux élèves.

En Perse, les effectifs d’antan n’ont pas été recouvrés. Les écoles d’Ourmiah et d’Ispahan, celles de Téhéran et de Khosroabad incarnent un avenir insuffisant dont la diplomatie russe, d’ailleurs, n’hésite pas à entraver le développement.

En Syrie, tout au contraire, les effectifs sont énormes. Les Jésuites, les Lazaristes, les frères de la Doctrine chrétienne possèdent 250 écoles fréquentées par plus de 12.000 enfants ; les sœurs de Saint-Joseph, les Filles de la charité, les dames de Nazareth, les sœurs de la Sainte-Famille, les sœurs du Bon-Pasteur instruisent 5.000 filles. Deux collèges, celui de Damas et celui d’Antouna comptent, l’un 200, l’autre 250 élèves. Quant à l’université de Beyrouth, sa renommée est considérable ; elle a 650 étudiants et une faculté de médecine considérée comme sans égale en orient.

Les établissements français de Palestine se sont multipliés depuis trente ans. En 1873 s’installent