trations dont les revenus avaient cessé d’être nécessaires au service de la Dette. En échange de cette concession, la France stipula que les délais de remboursement de la dette privilégiée qui allaient être atteints seraient reculés à 1910, qu’il en serait de même pour la dette garantie et que la dette unifiée ne serait pas remboursable avant 1912. Pour la dette Daïra dont la liquidation est près d’être achevée, aucune prolongation ne pouvait être stipulée mais la société française qui a acheté ses sucreries et son réseau de chemins de fer et qui a presque entièrement concentré dans ses mains la fabrication du sucre en Égypte s’est vue confirmer les avantages dont elle jouit.
Cet ensemble de dispositions est, on ne peut le nier, éminemment favorable aux intérêts des capitalistes français. Rien d’analogue n’ayant pu être spécifié en ce qui concerne les intérêts de l’Angleterre au Maroc, on ne saurait dire que le parallélisme cherché n’a pas été réalisé : si les situations étaient inégales, les concessions le sont aussi et, de la sorte, le résultat désirable se trouve atteint.