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de france

l’opinion a appris avec quelque surprise qu’il existait une réclamation formulée par le gouvernement britannique contre l’introduction du tarif douanier après l’annexion de l’île. Tout le monde avait connu cette protestation mais tout le monde aussi la croyait retirée ; et, de fait sinon de forme, elle l’était.

Bien différentes sont les stipulations relatives au Siam. Le royaume asiatique se trouve partagé en principe entre la France et l’Angleterre. « L’influence de la Grande-Bretagne, est-il spécifié, sera reconnue par la France sur les territoires situés à l’ouest du bassin de la Meinam et celle de la France sera reconnue par la Grande-Bietagne sur les territoires situés à l’est de la même région, toutes les possessions siamoises à l’est et au sud-est de la zone susvisée et les îles adjacentes relevant ainsi désormais de l’influence française, et, d’autre part, toutes les possessions siamoises à l’ouest de cette zone et du golfe de Siam y compris la péninsule malaise et les îles adjacentes relevant de l’influence anglaise. » La nécessité de ce partage n’apparaissait pas clairement et les avantages des deux côtés en demeurent discutables. Il faudra toujours que