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Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1904.djvu/166

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la chronique

de l’École de droit furent consacrées à l’audition des délégués étrangers ; la séance de la Sorbonne, que le président de la République honorait de sa présence, fut remplie par cinq discours que prononcèrent le ministre de la Justice, garde des sceaux, le premier président à la Cour de cassation, le doyen de la Faculté de droit de Paris, le bâtonnier de l’ordre des Avocats et enfin le ministre de la Justice de Belgique.

Le code sans Napoléon.

Rien qu’à entendre le discours de M. Vallé, garde des sceaux, chacun put comprendre d’où provenaient les hésitations gouvernementales à participer à un pareil centenaire. Il ne s’agissait de rien moins que de mettre Napoléon hors de son code. Le pouvait-on tenter sans ridicule ? Certes il y aurait bien eu moyen de s’en tirer. Parmi les étrangers qui prirent la parole aux réunions de la Faculté de droit, la plupart ne prononcèrent que des harangues de politesse remplies de félicitations générales et de périodes aimablement imprécises. Un seul osa, revendiquant pour le code le nom primitif et véritable de code Napoléon, lui repro-