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Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1904.djvu/224

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la chronique

essayé tout à la fin de sa vie. Nous avons eu entre les mains les précieux feuillets couverts de ratures et de corrections. Une solide et lucide mémoire a fourni, on le voit, à l’artiste, les bases certaines de ce travail ; il y a des dates qu’il retrouve sinon immédiatement du moins après quelques tâtonnements et, le classement des principaux événements de son existence aidant, la liste a été s’allongeant. Mais précisément elle s’est allongée de façon si prodigieuse qu’il est difficile de la croire complète. Et pourtant quelle masse énorme d’idées, de recherches et de sentiments elle accuse ! Quelques indications ne correspondent point à des entreprises connues ; les mots « phare, Suez » reparaissent à plusieurs reprises sans que nous ayons pu parvenir à leur trouver une signification. Un certain nombre de projets de Bartholdi, d’autre part, sont demeurés inexécutés : tels les monuments conçus pour la république de l’Équateur et celle du Pérou. Le premier se composait d’une assise d’architecture supportant quatre grandes colonnes ; au sommet une figure symbolique ; au bas, sur la plinthe, un lion parmi des attributs de guerre ; à la base des colonnes, un aigle éployé tenant un écusson