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iii

LA GENÈSE D’UNE TRAGÉDIE

Nous possédons, après cette rapide analyse rétrospective, des éléments suffisants pour apprécier impartialement et en connaissance de cause les événements qui remplirent les premiers mois de l’année 1905. Nous connaissons les embarras intérieurs en face desquels se trouvait l’empereur d’Allemagne et la nature du dommage que lui causaient les succès récents de la diplomatie française alors même qu’aucun danger véritable, aucune menace certaine n’en résultaient pour lui. Le désir devait certainement naître dans son cerveau fécond d’une revanche pacifique à