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tées devront être inspirées par l’idée sportive ou se référer directement aux choses du sport. Elles devront être soumises à l’examen de jurys internationaux dont les décisions interviendront assez longtemps à l’avance pour que les œuvres primées puissent être autant que possible copiées, publiées ou exécutées (selon qu’il s’agit d’œuvres de peinture, sculpture et architecture, d’œuvres littéraires ou d’œuvres musicales) au cours des Jeux. La proclamation des lauréats serait de la sorte anticipée mais ils participeraient avec les vainqueurs des Jeux à la distribution générale des récompenses et recevraient des prix similaires.

En attendant, la Conférence a prié le Comité International d’intervenir auprès des comités organisateurs des grandes solennités sportives annuelles pour que, dans leurs programmes, une part fut faite à des manifestations artistiques et littéraires appropriées.

Dès l’été de 1906, ces résolutions ont porté leurs fruits. Le Comité olympique donna le premier l’exemple en organisant dans le grand amphithéâtre du palais de la Sorbonne un festival où des chants anciens, une causerie scientifique, des poésies et un assaut d’épée se succédèrent en