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iii

L’AVÈNEMENT DU PARTI RADICAL

Lorsque le président Fallières eut pris possession de sa charge, les ministres, suivant l’usage, lui offrirent leur démission et le chef de l’État la refusant les confirma dans leur mandat. Jusque-là, aucun fait ne s’était produit qui annonçât un changement prochain dans l’orientation politique ou dans le personnel gouvernemental. Au début de janvier, les élections sénatoriales n’avaient point fourni d’indications précises ; à peine aurait-on pu noter un très faible succès à l’actif des libéraux. Plus significative avait été la réconciliation de M. Jaurès avec M. Jules Guesde et sa soumission