des cages à ours (sic) ; rien n’appartenant aux enfants, ils n’avaient aucun souci de leurs meubles et ne se faisaient pas le moindre scrupule de les détruire ; voyant que nous faisions fausse route, nous leur donnâmes la permission de se meubler eux-mêmes, tout en maintenant certaines interdictions, celle d’avoir un fauteuil par exemple ; mais ils purent apporter un tapis, des bibelots, et mettre des gravures sur les cloisons : cela fit merveille et le désordre cessa aussitôt. En établissant les cubicles, nous avions eu le désir de les amener à y travailler tranquillement et à se conduire en jeunes gens raisonnables, et ce but ne fut atteint que lorsqu’ils purent s’y sentir chez eux et donner à leurs petites chambres un cachet individuel. »
Un des membres de la commission ayant demandé s’il n’était pas préférable d’habituer les enfants à travailler tous ensemble, au milieu du bruit des allées et venues, l’évêque répondit que son expérience l’avait conduit à une opinion diamétralement contraire et que la solitude et la propriété étaient, selon lui, deux puissants moyens d’éducation. « De la