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l’éducation en angleterre

au contraire, le procédé semble excellent à tous points de vue. Voici les ouvrages français qu’on a étudiés à Marlborough pendant le terme d’été de 1887 : Guizot, Civilisation et Europe ; Tissot, De Paris à Berlin ; Molière le Bourgeois Gentilhomme ; E. Souvestre, Au coin du feu ; Paul Féval, Chouans et Bleus ; George Sand, Nanon ; Fezensac, Campagne en Russie.

Je me rappelle, moi, des classes d’anglais où l’on palissait sur le Paradis perdu de Milton ou sur quelqu’une de ces tragédies de Shakespeare que ceux qui parlent la langue très couramment ont encore peine à bien comprendre : cela n’avait aucun intérêt. N’eût-il pas mieux valu prendre un de ces romans modernes, où l’on trouve des expressions usuelles en même temps que des descriptions et des études de caractère, plus aptes à faire connaître l’Angleterre et ses habitants à des jeunes gens que tous les Paradis perdus et toutes les tragédies de Shakespeare ?

Je n’ai pas encore parlé des prix, dont la distribution occasionne annuellement chez