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Page:Pierre de Coubertin - Education en Angleterre, 1888.djvu/179

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à travers les public schools

mais il y en a un particulièrement passionnant, paraît-il : c’est le Bandy, qui ressemble au Hurling, le jeu populaire des Irlandais. Ce qui me surprend, c’est l’absence de præpostors ; il en faudrait si les élèves étaient plus nombreux ; actuellement il n’y a comme autorité constituée que le capitaine, qui est toujours « the head of the house », le premier en force physique et intellectuelle (cela va plus souvent ensemble qu’on ne le pense) ; généralement un de ces jeunes hommes auxquels il ne manque plus que de longues moustaches, et qui embarrassent au premier abord ; car on hésite toujours s’il faut leur demander comment ils aiment le latin ou combien ils ont d’enfants ?

Dans les corridors, je rencontre : 1o une maid, qui fait le service, ce qui me paraît un comble ; 2o au second étage, une odeur de tabac qui filtre à travers une porte. Il est vrai que c’est la porte d’un « philosophe ». « Et puis, dit le père, on ne peut guère empêcher les très grands de fumer une cigarette de temps en temps ; et, quant aux plus petits, la première qu’ils fument les rend malades ; j’aime autant qu’ils en fassent l’essai. »