tains collèges est-il bien dangereux d’ailleurs ? Et enfin pourquoi ne songe-t-on qu’à Oxford ? Il y a Cambridge qui, pour ma part, ne m’a pas laissé de meilleurs souvenirs qu’Oxford (c’est impossible !), mais dont certes meilleure opinion au point de vue du sérieux, du travail. J’y ai connu des catholiques qui y vivaient en parfaite intelligence avec leurs camarades et cependant n’avaient rien perdu de leur foi. »
En fait de liberté, les catholiques d’Oscott n’ont donc rien à envier aux élèves des public schools ; lord Petre, dans un collège qu’il avait fondé et qui n’existe plus depuis quelques années, avait encore exagéré le système. Il m’a été impossible de me procurer en temps voulu des renseignements sur cette curieuse école : d’après ce que j’en ai entendu dire, c’était une sorte de République que les enfants administraient eux-mêmes ; l’idée en était sans doute originale, mais il n’y a pas lieu de s’étonner qu’elle ait conduit à des mécomptes.
Au nord de l’Écosse, dans un vallon solitaire où le Canal calédonien vient déboucher