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Page:Pierre de Coubertin - Education en Angleterre, 1888.djvu/185

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Oxford, août 1884.

…Par une belle journée d’août, rien de plus charmant qu’Oxford ! Elle est, il est vrai, veuve de ses étudiants, mais n’a pas l’air d’une cité morte. Tout ensoleillée et pleine de parfums, elle semble plutôt goûter le repos de la sieste. Grâce à une brise légère qui tempère la chaleur, on ne se lasse pas d’errer dans ce dédale de merveilles ; à chaque pas, c’est quelque chose de nouveau : le ciel bleu à travers une dentelle de pierre grise, une gargouille vétuste s’allongeant à l’angle d’un édifice, une tour, un clocher ou la masse d’une coupole imprévue surgissant tout à coup comme d’une boîte à surprises ; puis des ruelles mystérieuses, de sombres recoins, des escaliers tortueux