viser à remplacer le public school. Il n’est bon que pour préparer les jeunes enfants au changement de vie, pour leur servir de vestibule scolaire.
Et, quant aux « cramming », ils ne rentrent guère dans le cadre de cette étude, où j’ai l’intention de parler d’éducation plus que d’instruction. Dans ces établissements, le but poursuivi est de meubler une mémoire en vue de quelque examen décisif. Heureusement leur rôle n’est pas bien important en Angleterre, où les examens sont tels qu’un travail régulier et modéré suffit presque toujours à assurer le succès. Il est donc inutile d’insister sur ce sujet préliminaire. Quelques explications seulement étaient nécessaires ; c’est pour les public schools et les universités que je réserve la minutie du détail. On trouvera peut-être que je l’ai poussée trop loin ; mais l’éducation, qui est une œuvre si belle, si grandiose, m’a toujours paru se composer d’une foule de petites choses, de petits détails, de petites considérations en apparence très secondaires. C’est pourquoi je n’ai eu d’autre but ici que de former une mosaïque de faits, en