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« toynbee hall »

les écoles soient des gradés des Universités ; ils réclament des améliorations dans le service de l’inspection et enfin des écoles et des terrains de jeux… Que ne pouvons-nous leur céder quelques douzaines de ces palais municipaux qui nous écrasent ! — On s’est trouvé en présence de clubs d’ouvriers qui n’étaient pas bien utiles à conserver, on leur a rendu de la vie et de l’utilité en y établissant des discussions hebdomadaires, très libres et sur toutes espèces de sujets.

La pièce la plus curieuse de Toynbee Hall, c’est sans contredit le grand salon du rez-de-chaussée que j’ai déjà mentionné ; il est rempli de bibelots, de gravures, d’étoffes, d’étagères et de petits meubles ; il y règne cette élégance mondaine aux délicatesses de laquelle on croit trop que les classes laborieuses demeurent indifférentes. Dans ce salon, bien des existences semblables ont été rapprochées, bien des liens ont uni des hommes qui ont la même lutte à soutenir. Mais on a été plus loin ; après les soirées on a imaginé des dîners une fois, par exemple, on a invité le comité directeur d’une société coopérative ; les hommes