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iii


Le sujet que j’aborde maintenant est fort grave : ce ne serait pas à moi à le traiter ; ce serait à ceux qui ont plus d’autorité et d’expérience. Mais puisqu’ils ne le font pas, puisqu’on s’obstine à laisser dans l’ombre le problème dont la solution est la plus urgente, je n’hésite pas à comparer encore sous ce triste point de vue des mœurs les collèges de France et d’Angleterre.

Comme on l’a fort bien dit, « toute agglomération d’hommes constitue un ensemble de vices et de corruptions, et les enfants, c’est de la graine d’hommes ». Les Anglais savent cela ; ils savent aussi que le mal se communique d’un membre à un autre quand on ne prend pas soin de couper celui que la gangrène