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à travers les public schools

rent avec celles de la Reine ; enfin paraissent les voitures attelées de chevaux gris en daumont, et les livrées rouges..… Le même soir, une procession aux flambeaux déroula ses lacets de feu sur la terrasse de Windsor. Les Eton-boys chantèrent leurs vieilles chansons et groupèrent leurs torches de façon à dessiner en lettres lumineuses le monogramme royal. Professeurs et élèves acclamèrent à l’envi la représentation de leur patrie venant de passer à travers ce triomphe qui s’est appelé le Jubilé ; et leurs acclamations étaient sincères autant que désintéressées : le collège d’Eton est autonome, riche, puissant, maître de ses destinées ; il n’a rien à attendre de la couronne, à laquelle il n’a d’ailleurs rien à demander.