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à travers les public schools

mises au concours : ce ne sont pas les parents que l’on prétend récompenser en se chargeant de l’éducation de leurs enfants, et leurs titres à eux ne sont point pris en considération : c’est aux enfants eux-mêmes à mériter ces avantages et ensuite à les conserver. Car les bourses peuvent être retirées si la conduite et le travail cessent d’être satisfaisants. Intellectuellement autant que physiquement, l’idée de sélection domine dans l’éducation anglaise ; tout semble organisé en vue d’une minorité d’élite.

Il y a 6 ou 7 scholarships variant entre 750 et 2000 francs par an ; on les met au concours chaque année pour les candidats âgés de plus de quatorze ans. En outre les « Harrovians » peuvent conquérir des bourses qui leur permettent de passer trois ou quatre années à Oxford ou à Cambridge ; il y en a 15 variant entre 800 et 2500 francs et provenant de dons et de legs ; souvent le donateur a indiqué lui-même le genre de sujet qui doit être proposé pour le concours.

Les 520 élèves que compte (en 1886) Harrow-school sont répartis en 420 pour le classical side et 100 pour le modem side.