premier étage du bâtiment. Au bout de quelques minutes, la fenêtre s’ouvrit ; puis la voisine s’ouvrit aussi. Jean-Marie et l’un des palefreniers parurent simultanément. Étienne se mit à rire : « Allez vous coucher, Claude, dit-il, je n’ai pas besoin de vous. C’est Jean-Marie qu’il me faut. Nous allons faire une petite promenade nocturne ». L’homme disparut. Étienne passa dans la sellerie, frotta une allumette, alluma une grosse lanterne ronde, prit un harnais de cuir fauve très simple, et entra dans l’écurie. Il adorait atteler lui-même. Les bêtes réveillées s’agitèrent : il y eût un cliquetis de métal et le bruit d’un coup de pied contre une stalle. Il pénétra près de la jument qui traînait d’habitude sa charrette anglaise et la caressa. Puis il commença de la harnacher.
Jean-Marie arrivait, l’air joyeux. « En voilà une bonne surprise, s’écria-t-il avec sa familiarité habituelle ; je commençais à m’ennuyer, moi ; je croyais que vous n’aimiez plus les fantaisies ». — « Tire la charrette, dit Étienne, j’amène Coquette ». Quand l’attelage fut prêt, les lanternes allumées, ils revêtirent des sortes de paletots en peaux de