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Page:Pierre de Coubertin - Hohrod - Roman d'un Rallié, 1902.djvu/30

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le roman d’un rallié

remplir. Aussi le déballage de ces dames avait-il demandé quelques minutes. Étienne reconnut l’une d’elles et salua. « Oh ! mister Crousshaine, s’écria-t-elle, glad to see you »[1] ; et s’adressant à la plus jeune de ses compagnes : « My love, here is M. Crousshaine, the French marquess, you know, who comes from Brittany and plays the piano so well ! »[2]. Miss Bessie ne savait pas du tout qu’il y eût à Washington un marquis Français qui venait de Bretagne et jouait bien du piano ; mais comme ces particularités n’avaient en elles-mêmes rien de déplaisant, elle sourit avec gentillesse et tendit la main au jeune homme : « She is our niece, you know, and so sweet !… reprit l’exubérante lady, and here is my sister who was touring with her in the Bahama Islands.

  1. Oh ! mister Crousshaine ! Bien contente de vous revoir !
  2. Mon amour, voici mister Crousshaine, le marquis Français, vous savez, qui arrive de Bretagne et joue si bien du piano.