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le roman d’un rallié

derrière profitera du péril que j’écarte ou des embûches que je signale.

La vie est belle, parce que la lutte est belle : non pas la lutte ensanglantée, fruit de la tyrannie et des passions mauvaises, celle qu’entretiennent l’ignorance et la routine, mais la sainte lutte des âmes poursuivant la vérité, la lumière et la justice.

La philosophie d’Étienne en est là. Où sera-t-elle dans vingt ans ? Il l’ignore, mais que lui importe ? En ce lieu sauvage, confident de ses efforts vers le bien et le vrai, devant cette nature qui resplendit il vient de se regarder face à face et ce regard l’a réjoui. Car il se sait désormais digne de celle qu’il aime.