Page:Pierre de Coubertin - Universités transatlantiques, 1890.djvu/355

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

III

Quand je suis entré dans la grande salle de l’Institut technologique de Boston, où devait se tenir un congrès relatif à l’éducation physique, j’ai été frappé de la prépondérance de l’élément féminin dans l’auditoire. Que de chapeaux ! se fut écrié M. Prud’homme ; que de plumes, que de fleurs !… et peut-être il eût ajouté de confiance et par galanterie : que de jolis visages ! À vrai dire, tous les visages étaient loin d’être jolis ; il y en avait de très vieux et de très fanés, et je ne m’explique pas encore bien pour quel motif et par quel secret intérêt ils se trouvaient rassemblés en ce lieu.

Près de 500 personnes étaient présentes quand le Dr  Harris, le très aimable et intelligent directeur du bureau d’Éducation, ouvrit la première séance. Il souhaita la bienvenue aux