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conclusions.

tandis que les champions se livrent à cet athlétisme exagéré, leurs camarades sont tenus à l’écart pour ne pas gêner leur entraînement. On commence à se préoccuper d’un si fâcheux état de choses et il est à souhaiter qu’une prompte réforme se produise. En tout cas, c’est un avertissement pour nous de ne pas laisser prendre à l’éducation physique le caractère scientifique et autoritaire que voudraient lui donner certains théoristes, plus soucieux des principes que de leur application, amis du rationnel et ignorants de la pédagogie.

Pour remplir une lacune qui existe dans l’échelle des établissements d’instruction en Amérique et qui correspond précisément à la période la plus importante de la formation de l’enfant, des écoles se fondent, qui s’inspirent de l’immortelle doctrine du grand Arnold, comme s’en est inspiré l’honorable M. Marion dans le rapport qu’il a présenté à la commission que vous aviez chargée, Monsieur le Ministre, d’étudier les réformes à introduire dans le régime de nos lycées. Le programme d’Arnold y est presque entièrement reproduit. C’est lui, en effet, qui s’est, le premier, servi de l’athlé-