L’aimable head master, le docteur Mackenzie, nous fait visiter la blanchisserie ; la main-d’œuvre est si chère, en ce pays, qu’on invente sans cesse des machines nouvelles ; cette blanchisserie est extraordinaire ; imaginez un amas de linge sale que vous perdez de vue subitement et qui reparaît, dix minutes après, transformé en une suite de trousseaux parfumés !… Les boarding houses contiennent de 8 à 24 élèves chacune ; les élèves prennent leurs repas avec le professeur et sa famille ; mais la partie de la maison qu’ils habitent est séparée des appartements de celui-ci. Ils ont une chambre pour chacun et les plus grands travaillent dans des « études » où ils sont deux ; chaque étude correspond à deux chambres ; ce sont des pièces assez grandes, meublées simplement, mais décorées par leurs locataires d’une foule de gravures et de bibelots. C’est très anglais ; en Angleterre, toutefois, les enfants ne mangent pas tous les jours à la table du professeur et je crois que cela est plus sage. L’influence de la vie de famille ne s’en fait pas moins sentir, mais la familiarité ne peut exister.
Il y a un gymnase pour les jours de mauvais