Le diplôme n’est pas le résultat d’un examen, mais le résultat de l’ensemble des examens qui terminent les différents cours.
Oxford et Cambridge sont des républiques littéraires en pays monarchique ; les universités américaines au contraire ont des rois qui exercent le pouvoir avec une autorité indiscutée. Leur influence dépasse même les limites de leurs royaumes ; on leur demande de poser des premières pierres, on leur offre des bouquets, on boit leurs discours et, comme on les désigne par ces mots « le président un tel », l’étranger, qui n’est pas au courant de l’histoire parlementaire des États-Unis, se demande toujours s’il a affaire à l’un des prédécesseurs du chef actuel de l’État. Le président Eliot ne changerait pas, je pense, son petit cottage de Cambridge contre le séjour peu durable de la Maison-Blanche. À peine se trouve-t-on installé dans ce dernier édifice qu’il faut faire ses malles pour en sortir, et d’ailleurs la tranquillité y est chose inconnue. À Cambridge, au contraire, la fortune n’est pas si changeante ; on peut se permettre les projets à longue échéance, on peut tabler sur le lendemain et nulle préoccupation électorale