Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/109

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tentats de votre époux. Il me paroît, mademoiselle, dit la baronne, que vous êtes plus honnête que je ne l’avois soupçonné d’abord. Passez dans mon appartement, vous y resterez. Soyez certaine que c’est un asile que qui que ce soit n’osera violer.

Cependant le baron étoit resté stupéfait de la brusque apparition de son épouse. La baronne me prit par la main, me fit passer dans son appartement, et s’y renferma avec moi, avant que monsieur de Colincourt eût retrouvé la force de changer de place.