Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/131

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billa, et me voilà dans un excellent lit ; c’est toujours un petit adoucissement à mon sort.

Je fus obligé de prendre les différens remèdes qui me furent prescrits par le médecin, pour ne pas éveiller le soupçon. Bientôt je feignis d’avoir besoin de reposer, tout le monde se retira : me voilà seul… Non je ne suis pas seul, car il y a quatre autres malades et l’infirmier ; je veux seulement dire que je ne suis plus l’objet de l’attention générale.

À peine fus-je certain de n’être plus observé, que je promenai mes yeux dans la salle ; elle étoit percée de quatre fenêtres, donnant sur l’enclos, et garnies de grilles de