Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/164

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mon ami, me dit-elle, en appuyant sa bouche sur la mienne, et en y introduisant une langue, avec laquelle la mienne eût bientôt fait connoissance. Pour toute réponse je pris sa main, que j’appuyai sur mon vit ; elle déboutonna ma culotte, et mit à l’air un membre d’une roideur qui lui promettoit plus d’un assaut. Allons, s’écria madame de Senneville, à la besogne. Alors les deux femmes travaillèrent à se dépouiller de leurs vêtemens, et me prièrent d’en faire autant. Le feu est redoublé, pour que l’absence de nos habits ne nous laisse pas appercevoir de la rigueur de la saison.

Nous voilà nus tous les trois.