Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/170

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brûlant ; mais ensuite je m’étois contenté de la limer, et j’avois réservé pour Jeannette des forces que j’aimois mieux perdre avec la soubrette qu’avec la maîtresse. Enfin, nous cessâmes nos chastes amusemens, et chacun reprit ses habits ; non, sans que madame de Senneville eût donné plusieurs baisers au bijou, qui venoit de si bien la travailler de la manière inverse.

Madame de Senneville passa dans une petite garde-robe pour y faire les ablutions nécessaires. Je profitai de ce moment pour demander à Jeannette, si elle ne pourroit pas me donner une heure dans le cours de la nuit. — Je n’ose pas, dit-elle, madame est jalouse ; elle