Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/178

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délicieuse, qui m’avoit tant fait bander deux heures auparavant. C’étoit Jeannette ! je tire doucement à moi, et la fraîche soubrette est bientôt à mes côtés. Que ne puis-je peindre les transports brûlans, les forces inépuisables que ces charmes parfaits m’inspirèrent..... Oh ! oui, bien parfaits ! À chaque instant cette gorge d’albâtre sembloit plus ferme encore ; le bouton qui le couronnoit, croissoit sous mes lèvres amoureuses ; des membres voluptueux, que la mère des Graces n’auroit pas désavoués ! un ventre poli comme de l’ivoire, des cuisses, une jambe......

Mais, sur-tout ce qui étoit au-dessus de tous les éloges, c’étoit