Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/243

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intéressante, nous laissoit une liberté entière.

La main du capucin qui, jusqu’à ce moment s’étoit promenée sur ma jeune gorge, quitta ce poste charmant ; mais pour s’emparer d’un autre bien plus agréable ; je la sentis qui cherchoit à s’introduire dans la fente de mon jupon ; j’opposai une foible résistance qu’elle eût bientôt vaincue ; elle releva ma chemise, se glissa le long de mes cuisses et s’empara de ce bijou précieux qu’aucune main n’avoit encore visité, et qui, depuis quelques mois, s’étoit revêtu d’un poil léger, qui avoit beaucoup d’analogie avec la barbe du jeune moine.

Bientôt un doigt agile se fixa sur