Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/282

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 102 )


la voiture du vicomte rendre visite au père Coulis ; et Rose, malgré ma dignité postiche, me revoyoit toujours avec un nouveau plaisir. Quelquefois elle se rendoit au petit bois avec ses deux amies. Je m’y trouvois de mon côté, et nous y passions des momens toujours trop courts ; les nuits étoient consacrées à Félicité, que le très-cher vicomte n’importunoit pas beaucoup pour les devoirs conjugaux.

Un mois s’écoula de la sorte, et peut-être serois-je encore au château de Basseroche sans un évènement qui me força de le quitter d’une manière un peu brusque.

Un soir que le souper avoit été prolongé assez avant dans la nuit, je