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Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/305

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Je te dis que j’ai voulu un jour y fourrer le bout de mon petit doigt, et ça m’a fait beaucoup de mal. — Je te dis que ce sera assez large. — Je te dis que non. — Regarde plutôt. — Oh ! le joli poil ! comme il est noir. — Écarte le poil, et tu verras que ça n’est pas assez large. — Tu as raison, c’est bien petit ; cependant, ta cousine Javotte me l’a fait mettre dans la sienne hier, et ça est entré tout seul. — Ma cousine Javotte t’a fait mettre ta machine dans sa fente. — Oui ! dans sa fente. — Ça m’étonne, elle est plus petite que moi, et je suis son aînée d’un an. — Tu vois bien que, puisque je l’ai mis dans la fente de ta cousine Javotte, qui est