Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/34

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tions de cette langue agile qui avoient causé dans les sens de Cécile ce désordre que Géneviève avoit pris pour un élan de dévotion.

À peine Géneviève fut-elle dehors, que Cécile s’arracha aux lèvres amoureuses que les desirs brûlans attachoient sur ses charmes. Elle fut se jeter dans un fauteuil à quelques pas de là, le trop heureux Théodore fut aussitôt à ses genoux. Elle se plaignit avec amertume, de la trahison qu’il lui avoit faite. Il se défendit avec cette éloquence voluptueuse que son émotion rendoit encore plus persuasive. La jeune vierge fut bientôt appaisée ; elle pardonna, et finit par